Standardiser pour perdre des clients ?

En lisant ma dose quotidienne de nouvelles, je suis tombé ce matin sur un site très prometteur. Le design était agréable, les références impressionnantes et un produit très proche de ce que je recherche depuis des mois.

J’ai donc décidé de les contacter. J’ai rempli le formulaire avec mon nom, mon adresse, mon numéro de téléphone, etc… et j’ai pressé le bouton « valider ».

Et rien ne s’est passé.

Ou plutôt si: un message d’erreur me disant que mon code postal n’est pas valide.

J’ai vérifié, effacé et ressaisi pour être sûr et de nouveau envoyé le formulaire.

Pour le même résultat: un refus de la part du site.

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Un bon logo pour votre site

Il n’y a pas à proprement parler de recette pour distinguer un bon logo d’un mauvais. Il dépendra avant tout de l’objet du site, de sa cible et aussi de votre sensibilité. Gardez toutefois à l’esprit que cet élément jouera pour une part non négligeable dans l’impact visuel, mais aussi psychologique, que laissera votre site dans l’esprit des internautes.

N’oubliez pas non plus qu’il pourra arriver que votre logo se retrouve ailleurs que sur votre site (courrier, factures, messages électroniques, publicités…). Assurez-vous donc qu’il puisse être dissocié du reste de la charte graphique sans perdre de sa force et de son identité.

En gros, un logo doit répondre à trois critères principaux : simplicité, pertinence, séduction

Simple signifie que le logo n’est pas là pour raconter une histoire ou démontrer les talents du designer à reproduire des oeuvres majeures de la peinture flamande. Un logo est perçu en une seconde, parfois moins. Trop de détails ne font que nuire à son impact et à sa lisibilité. Si vous voulez qu’on l’identifie clairement (et par conséquent qu’on le reconnaisse instantanément, sur vos publicités par exemple) oubliez la complexité. Mais attention, bannissez toute forme de bricolage et d’amateurisme. Car l’impression serait tout aussi désastreuse, avec en prime le risque de voir le manque de qualité de votre logo être transposé sur vos offres en ligne. En clair, dans l’esprit des visiteurs : « à mauvais logo, mauvais produits ».

Un logo pertinent doit ensuite représenter précisément l’entreprise, le site et ses produits. La symbolique a sa part, mais c’est le sens général du logo qui doit exclure toute ambiguité. Un site médical doit avoir un logo qui « fait » médical. Un site de jeux doit avoir un logo aux tendances ludiques. Le logo est, avec la charte graphique, le premier élément qui va caractériser votre activité aux yeux de l’internaute. Ne brouillez donc pas son jugement en collant par exemple un logo technique sur un site horticole. Le logo a une fonction d’image et doit rester positif.

Enfin, le logo doit séduire en ce sens qu’il ne peut pas se contenter d’appliquer froidement quelques principes ergonomiques de base pour faire passer votre message. Il doit être vivant, susciter l’intérêt, intriguer même, faire qu’on s’y arrête… tout en étant complètement en accord avec l’objet de votre site. Le logo servira ainsi à humaniser votre offre, la rapprocher de l’internaute, grâce à l’émotion positive qu’il aura suscité en lui. Le visiteur doit également retenir votre logo, et il ne le fera que s’il ne lui est pas indifférent. Qu’il s’agisse d’humour, d’élégance ou d’impertinence, le logo doit attirer l’attention tout en délivrant un message clair sur votre activité. Vous avez une personnalité, votre site et votre logo doivent également en avoir une.

Un site en couleurs. Oui, mais lesquelles ?

Il nous est tous arrivé de visiter des sites dont les couleurs nous paraissaient vraiment mal choisies. Tandis que d’autres sites semblaient au contraire avoir été conçus dans un souci d’harmonie entre les tons. Mais à quoi celà est-il dû, exactement ? Et surtout, comment éviter soi-même de faire un site « repoussoir » aux couleurs inadaptées ?

D’aucuns diront que c’est une question des plus subjectives, car nous avons tous notre propre échelle de valeurs concernant l’esthétique (les fameux « goûts et couleurs » dont on ne discute pas). C’est vrai, mais pourtant, il existe des constantes qu’on retrouve presque systématiquement dans les appréciations générales des internautes. A noter que ces appréciations sont valables pour les populations dites occidentales, certaines couleurs ayant parfois des significations radicalement opposées suivant que l’on se trouve en Chine ou en France par exemple.

Quoi qu’il en soit, voici quelques indications intéressantes pour qui cherche à optimiser l’impact visuel de son site.

Tout d’abord, lorsqu’on demande à une personne sa couleur préférée, c’est bleu qui arrive en tête, avec plus de 35% des réponses, toutes les autres couleurs se partageant les 65% restants. Petite nuance suivant les sexes : les hommes préfèrent un bleu roi franc, tandis que les femmes s’orientent plus naturellement vers un bleu ciel plus doux, plus léger. Du point de vue commercial, le bleu est d’ailleurs considéré comme la couleur qui « vend » le plus, mais il est également très présent sur tous les sites médicaux, les sites liés à l’informatique ou aux nouvelles technologies.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le vert qui arrive en seconde position (et non le rouge), généralement associé à l’orange. Notez que ce sont là deux couleurs secondaires qui se complètent assez bien puisqu’on y retrouve les trois couleurs primaires (rouge, jaune, bleu). Les sites destinés aux adolescents, ou véhiculant une image jeune et dynamique utilisent souvent cette combinaison de couleurs.

Le violet vient juste après, mais pas le violet parme un peu surrané des flacons de parfum à l’ancienne, non, un violet plus passionné, dans une teinte tirant sur le rouge carmin. D’ailleurs, les 18-29 ans disent apprécier cette couleur car ils la trouvent sexy. Une bonne alternative aux rouges et roses saturant souvent les sites réservés aux adultes, tout en leur donnant un cachet un peu plus élégant (moins vulgaire en tout cas). Mais le violet est également une teinte qui s’accommode bien aux sites culturels et politiques.

Arrivent ensuite le rouge et le noir au coude à coude. Un couple qui a l’air de bien fonctionner, et pas seulement dans les romans de Stendhal, avec toutefois une nouvelle différence entre les hommes et les femmes : le rouge a davantage les faveurs de la gent masculine, tandis que le noir reste le choix indémodable de l’esthétisme féminin. Cependant, ces couleurs restent délicates à utiliser car certaines personnes les voient encore largement teintées d’une symbolique liée à la mort, aux sentiments négatifs, au sang, etc. Tout dépendra donc de la cible visée par le site, mais on retrouve souvent ces deux couleurs sur des sites présentant des produits de luxe par exemple.

Le jaune et le brun ferment ensuite la marche des couleurs principales. Peu appréciées en général, elles véhiculent un sentiment d’insécurité, d’alerte et de dégradation. Pourtant, paradoxalement, le jaune passe plutôt bien sur des sites de tourisme (en association avec le bleu) tandis que le brun trouve une légitimité sur les sites traitant d’écologie et d’environnement (en duo avec un vert « herbe sèche » notamment).

Ceci étant dit, n’oubliez pas quelques règles simples pour mettre vos sites en couleurs :

  • n’utilisez pas plus de trois couleurs différentes dans la charte graphique de votre site web (vous pouvez toutefois jouer avec les variations d’intensité d’une même teinte)
  • choisissez de préférence des couleurs en adéquation avec votre logo et/ou votre marque,
  • privilégiez une couleur dominante qui donnera le ton général de votre site, et utilisez les autres couleurs par petites touches pour mettre certains éléments en valeur,
  • enfin, n’hésitez pas à utiliser un cercle chromatique pour choisir vos couleurs : des teintes voisines donneront une impression d’unité et d’équilibre visuel (en raison de l’absence de contraste frappant), tandis que des couleurs radicalement opposées (complémentaires) créeront un design plus dynamique.

Le retour des pages perso

Il y a quelques années j’avais expliqué comment le design des sites suit un cycle et passe par des phases successives (vous pouvez retrouver cet article sur http://marketing-internet.com/articles/conception/design.html )

Maintenant force est de constater que c’est pire que cela: même les business plans sur Internet suivent un cycle.

Regardez depuis quelques mois que nous vante-t-on ? Les pages perso…. Bon, comme on est en 2007, on ne les appelle pas comme cela, mais on leur donne des noms plus faciles à vendre, mais cela reste des pages perso.

Non Myspace n’est pas une révolution, non Ziki n’en est pas une non plus et je ne parlerai pas de LinkedIn, Viadeo, …

Bref, on retombe sur des plateformes gratuites (financées par la magie d’Internet) qui proposent de créer une page perso, sur laquelle vous mettrez tout ce que vous voulez mettre avec une structure plus ou moins standard.

Cela justifie-t-il d’en faire tant de bruit ? J’en doute.

Qu’en pensez-vous ?

Maxime

A quoi sert l’expérience dans le référencement ?

Hier, un de mes amis me racontait une histoire qui devrait vous intéresser.

Il me parlait qu’en tant que webdesigner, il se faisait régulièrement approcher par des sociétés de référencement heureuse de lui vendre moultes prestations.

L’une d’entre elle lui a fait un pitch très poussé, en vantant les mérites de son dirigeant. Après enquête il s’avère que ledit dirigeant a 19 ans.

Cela n’est pas spécialement surprenant dans la mesure où tout un chacun peut se proclamer spécialiste du référencement. Cependant la question que cela pose est la suivante: « peut-on être un bon référenceur sans avoir de recul sur le métier ? »

En résumé: faut-il avoir de l’expérience et du recul pour pouvoir être un bon référenceur ou peut-on se contenter de lire les astuces que l’on trouve sur les forums spécialisés ?

J’attends vos commentaires avec impatience.

Maxime

C’est l’avis de votre client qui est important, pas le vôtre

Je reçois régulièrement des emails de personnes d’origine diverses (webagencies, designers, freelances, particuliers, PME…) qui me disent « je ne comprends pas pourquoi vous n’aimez pas le Flash » (ou Java, ou Web 2.0, ou toute autre technologie).

Soyons clairs: je n’ai rien contre ces technologies en soit. A part que dans 99% des cas c’est une perte de temps que de s’y consacrer.

Généralement je réponds donc par un email laconique « C’est une bonne technologie mais elle n’est pas compatible avec le référencement ou elle risque de distraire vos prospects du but de vote site ». Et la réponse fuse aussi vite « oui, mais quand on vous lit on croirait qu’il faut un site sans image, avec uniquement du texte, ce n’est pas ce que veulent les clients ».

Faux.

C’est precisément ce que veulent les clients.

Ce que veulent les clients c’est un site qui répond à leur besoin, et ce le plus rapidement possible. Si votre site peut faire cela, vous aurez la vente, sinon ce sera un concurrent.

Quand vous recherchez la définition d’un mot vous regardez dans un dictionnaire. Avez-vous déjà regardé vraiment un tel objet ? Ce n’est pas vraiment une oeuvre d’art, pas très coloré, un peu rébarbatif… et pourtant vous y revenez sans cesse.

De la même façon si une personne désire acheter un tire-bouchon, elle le fera sur le site qui lui permettra de le faire le plus simplement possible. Si elle doit passer deux pages tunnel, deux présentations en 3D et trois slideshows avant de pouvoir passer commande, elle sera partie depuis longtemps.

« Ce n’est pas assez beau, cela ne marchera jamais, je n’achèterai pas sur ce site… ». Si vous me permettez: on s’en moque de ce que vous pensez. Après tout vous n’êtes pas la cible. Nous en reparlerons quand vous serez à la recherche du produit que je vends.

C’est le même débat que celui sur « pages longues ou pages courtes ? ». Une page longue vend mieux parce qu’elle répond à toutes les questions que se pose le prospect. Si par contre un visiteur non qualifié arrive sur votre site, que la page soit longue ou non, vous ne vendrez rien. Et dans ce cas, on se moque de leur avis.

Si vous demandez leur avis à des personnes qui ne sont pas intéressées par vos produits, vous perdez votre temps. Je vous recommande donc de cesser de demander leur avis à votre PDG, votre voisin de palier, … Interrogez vos clients et vous ferez enfin des progrès.

Cordialement,

Maxime