80 bonnes pratiques de référencement

No 80 - ceramic
Creative Commons License photo credit: kirstyhall

Après près de 6 mois de discussion, d’écriture et ré-écriture, Temesis dans le cadre de ses laboratoires Opquast, vient de sortir la première version de la liste des bonnes pratiques qualité pour le référencement.Ce référentiel comporte 80 critères documentés et couvre tous les éléments habituels concernant le SEO : navigation, liens, attributs alt, etc…

Cette liste n’est pas une liste de suggestions ou bonnes idées de plus. Derrière ces 80 critères se trouve un vrai travail de concertation et de réflexion pour répondre à des règles qui assurent la qualité du résultat :

  • Elles doivent être vérifiables par un utilisateur extérieur au site (ce qui valide leur valeur ajoutée directe pour les utilisateurs)
  • Elles doivent être valables sur le plan international pour tous les sites
  • Elles doivent être réalistes (il est possible de les mettre en oeuvre)
  • Elles doivent représenter une valeur ajoutée pour tout ou partie des utilisateurs de sites et éventuellement pour les administrateurs de sites
  • Elles doivent faire consensus.

Pour y parvenir, la participation d’intervenants et d’experts de mondes divers (référencement white et black hat, accessibilité, qualité pour ne citer que ceux-là)  a été nécessaire. Cette liste n’aurait pas la même portée si elle était juste le fruit de mes réflexions sur un coin de table.

Les bonnes pratiques référencement sont publiées sous licence Creative commons BY-SA et peuvent donc être ré-utilisées gratuitement dans vos oeuvres.

Vous pouvez utiliser cette liste pour contrôler le travail d’une agence de référencement ou effectuer les bases du travail par vous-même.

Un peu de démystification du monde secret du référencement ne peut pas faire de mal.

PS : l’annonce officielle est sur le blog Temesis

Avez-vous peur de découvrir la réalité au sujet de votre site ?

inspecteur

Un site web est en constante évolution. Il n’est jamais terminé et on peut toujours l’améliorer.

Par contre pour le faire évoluer dans la bonne direction, il est nécessaire de savoir ce qui ne va pas et pour cela, celui qui est en charge du site (que ce soit le développeur, le chef de projet, le marketeur ou tout simplement vous tout seul sur la table de la cuisine) est rarement la personne la mieux placée : elle n’a pas le recul nécessaire.

C’est pour cela que je suis content que Temesis, chez qui je travaille, vienne de sortir une nouvelle version de la plateforme Opquast Reporting qui intègre désormais un inspecteur.

Cet outil va visiter votre site et vous renvoyer un nombre formidable d’éléments sur chaque page.

Quelques exemples d’application:

  • obtenir la liste des pages qui utilisent une même image (utile si vous changez un logo ou de collègue)
  • afficher la liste des liens, où ils se trouvent et le texte de l’ancre utilisée pour chaque (si le référencement vous intéresse, vous savez quoi faire de cette fonction)
  • avoir la liste de toutes les images avec leurs détails techniques (identifiez ce qui est optimisable)
  • récupérer les résultats de validation W3C de chaque page (un code correct est la base de tout)

La liste des possibilités est immense et je n’ai pas la place ici pour en faire le tour, mais je vous invite fortement à aller créer un compte sur http://reporting.opquast.com et à utiliser l’outil.

La création d’un compte est gratuite, ce serait dommage de ne pas en profiter.

Conduire n’est pas construire

Une fois n’est pas coutume, je vais voler honteusement une analogie. L’auteur initial est Elie Sloïm, le directeur de Temesis et du projet de qualité en ligne Opquast.

La phrase en question « ce n’est pas parce que vous savez conduire une voiture que vous savez la construire« .

poor grant :(
Creative Commons License photo credit: me and the sysop

En effet, il est de bon aloi de considérer que tout un chacun peut maintenant avoir son site, son blog, sa boutique.

C’est vrai. Il est très facile de trouver des plateformes qui vous permettent de vous lancer mais cela ne fait pas de vous un technicien et encore moins un expert.

Est-ce grave ? Absolument pas. Vous avez des compétences que les experts web n’ont pas. Je doute qu’un expert Internet sache construire des yourtes ou qu’un référenceur soit à même de discourir de la méthode Lean Six Sigma.

Arrêtez de croire que tout le monde peut devenir expert Internet. Cela demande de la motivation, de l’apprentissage et du temps.

Ce n’est pas pour tout le monde. Est-ce pour vous ?

Note: Je suis associé à Temesis et à Opquast comme mentionné sur la page A Propos